Comment conserver vos oignons et votre ail plusieurs mois ? Les astuces qui changent tout !

Comment conserver vos oignons et votre ail plusieurs mois ? Les astuces qui changent tout !

L’oignon, l’échalote et l’ail ajoutent une saveur incomparable à vos plats. Pourtant, on ne sait pas toujours comment bien les conserver pour éviter que vos oignons, échalotes et têtes d’ail ne ramollissent, ne germent ou ne moisissent prématurément. Les sachets en plastique qu’on utilise généralement sont une très mauvaise idée, car ils accélèrent le processus de détérioration de ces produits. Et contrairement aux idées reçues, le réfrigérateur n’est pas toujours leur meilleur allié, car le froid peut altérer la texture et le goût de certains aliments, dont ceux-ci ! Il existe toutefois des astuces simples et efficaces pourprolonger leur fraîcheur pendant plusieurs mois sans effort . De l’utilisation des sacs en papier aux techniques de suspension, en passant par les bocaux hermétiques pour certaines préparations, découvrez comment optimiser leur conservation tout en préservant leurs arômes et leurs bienfaits. Fini le gâchis !

1) Conserver ses oignons et son ail dans un endroit sec, sombre et bien ventilé

L’accumulation d’humidité est l’ennemie principale des oignons et de l’ail , car elle favorise la moisissure et la germination. Pour éviter cela, il est conseillé de les stocker dans un lieu sec et bien aéré, comme un cellier ou un placard. Encore une fois, évitez les sacs en plastique de supermarché qui emprisonnent cette humidité. Une conservation dans le noir empêche également la germination, ce qui ralentit leur détérioration. Assurez-vous simplement que l’air circule bien autour des bulbes pour ne pas les faire pourrir.

2) Suspendre les oignons et l’ail dans des collants ou filets pour mieux les conserver

En quête d'idées pour recycler vos collants troués ? On a ce qu’il vous fait ! Une astuce très efficace consiste en effet à suspendre les oignons et l’ail dans un collant en nylon ou un filet , en espaçant chaque bulbe par un nœud. Cette méthode permet d’ assurer une ventilation optimale et d’ éviter l’entassement qui favorise l’humidité et les moisissures. Il suffit ensuite de suspendre le tout dans un endroit frais et sombre. Ce système est idéal pour conserver vos oignons plusieurs mois sans qu’ils ne se ramollissent ni ne germent trop vite. De plus, cela permet un accès facile : il suffit de couper en bas pour récupérer les ingrédients qu’il vous faut pour votre recette sans perturber les autres.

3) Utiliser un sac en papier perforé ou un panier en osier

Les sacs en papier perforés et les paniers en osier sont parfaits pour stocker l’ail et les oignons à température ambiante tout en favorisant une bonne circulation de l’air. Contrairement aux sacs en plastique, ils permettent effectivement d’éviter la condensation, et donc le développement de moisissures. Pour bien conserver vos têtes d’ail et oignons, nous vous conseillons de vous munir d’une perforatrice, de trombones et de sacs en papier marron. Pliez vos sacs et faites des trous à minimum 3 cm de distance les uns des autres avec votre perforatrice. Cela permettra ainsi d’apporter un peu d’aération à vos oignons ou votre ail. Ensuite, il ne reste plus qu’à remplir les sacs à moitié en veillant bien à séparer les oignons et l’ail et à refermer avec des trombones.

Pour encore plus d’efficacité, ajoutez une feuille d’essuie-tout à l’intérieur du sac pour absorber l’humidité résiduelle. Cette méthode simple et économique prolongera la durée de conservation de plusieurs semaines à plusieurs mois selon les conditions de stockage (toujours dans un endroit bien sombre et sec à l’abri de la chaleur).

4) Ne jamais stocker les oignons et les pommes de terre ensemble

[caption id=“attachment_75588” align=“aligncenter” width=“1254”] Crédits : iStock[/caption]

Certes, il peut être tentant de ranger tous ses légumes dans le même panier, mais les pommes de terre et les oignons ne font pas bon ménage . En effet, les pommes de terre dégagent de l’humidité et de l’éthylène , un gaz qui accélère la germination et la décomposition des oignons et de l’ail (et de la plupart des fruits et légumes frais ! ). Pour éviter cela, conservez-les séparément dans des endroits bien distincts. Idéalement, placez les pommes de terre dans un endroit sombre et frais et les oignons dans un lieu bien aéré pour optimiser leur durée de conservation.

5) Conserver l’ail dans l’huile pour une utilisation prolongée

[caption id=“attachment_57596” align=“aligncenter” width=“876”] Crédits : Pikist[/caption]

Si vous souhaitez conserver votre ail plus longtemps tout en le rendant plus pratique à utiliser, vous pouvez également envisager de le plonger dans de l’huile d’olive. Pour ce faire, épluchez les gousses et placez-les dans un bocal hermétique rempli de cette huile végétale (de préférence une huile végétale bio pressée à froid pour une qualité maximale). Cela permet non seulement de préserver l’ail, mais aussi d’aromatiser l’huile que vous pourrez ensuite utiliser pour cuisiner. Attention toutefois à bien stocker ce mélange au réfrigérateur et à l’utiliser dans les deux semaines pour éviter tout risque debotulisme .

6) Congeler l’ail et les oignons pour une conservation longue durée

La récolte au potager a été bonne cette année ? Si vous avez une grande quantité d’ail ou d’oignons et que vous souhaitez les conserver plusieurs mois, la congélation est une excellente alternative. Pour l’ail, épluchez les gousses et placez-les entières ou hachées dans un contenant hermétique. Pour les oignons, vous pouvez les émincer ou les couper en rondelles avant de les congeler dans un sac de congélation. Cette méthode permet de conserver leurs arômes et d’avoir des légumes prêts à l’emploi pour vos recettes sans risque de germination ou de moisissure. Alors, certes, la préparation prend plus de temps sur le coup… mais c’est ensuite super pratique !

Avec ces astuces simples et efficaces, vous pourrez conserver vos oignons, échalotes et têtes d’ail bien plus longtemps tout en préservantleurs saveurs et leurs bienfaits . Une pratique à adopter au quotidien et dès aujourd’hui pour limiter le gaspillage alimentaire !

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Arrêtez de mal découper l’ananas : découvrez la technique idéale

L’ananas est un fruit délicieux et rafraîchissant, mais sa découpe peut vite devenir un vrai casse-tête. Entre les épluchures trop épaisses et la perte de chair, beaucoup de personnes ne savent pas comment s’y prendre pour en tirer le meilleur. Pourtant, il existe une technique simple et efficace pour découper un ananas rapidement tout en conservant un maximum de chair. Découvrez la méthode idéale et dites adieu aux pertes inutiles !


1. Choisissez un ananas bien mûr

Avant même de penser à la découpe, assurez-vous de sélectionner un ananas mûr et savoureux. Pour cela :

  • Tirez légèrement sur une feuille du haut : si elle se détache facilement, c’est bon signe.
  • Vérifiez que la peau est légèrement souple sous la pression des doigts.
  • Son parfum doit être sucré, sans être fermenté.

Un bon ananas bien mûr sera plus facile à découper et plus agréable à déguster.


2. Préparez votre espace de découpe

Munissez-vous d’un couteau bien aiguisé , d’une planche à découper et d’un grand bol pour recueillir les morceaux d’ananas. Assurez-vous d’avoir un espace propre et stable pour travailler efficacement.

[caption id=“attachment_75502” align=“aligncenter” width=“1920”] ©congerdesign / Pixabay[/caption]


3. Retirez les extrémités de l’ananas

  1. Posez l’ananas à l’horizontale sur la planche à découper.
  2. Coupez les deux extrémités (la base et le sommet) avec un couteau bien tranchant.
  3. Placez l’ananas debout pour la suite de la découpe.

4. Épluchez l’ananas facilement

  1. Avec l’ananas en position verticale, découpez la peau en suivant la courbure du fruit.
  2. Faites des coupes fines pour ne pas gaspiller trop de chair.
  3. S’il reste des petits « yeux » marron, utilisez un petit couteau pour les enlever en diagonale.

5. Retirez le cœur de l’ananas

Le cœur de l’ananas est fibreux et souvent dur. Deux méthodes s’offrent à vous :

  • Méthode classique : Coupez l’ananas en quatre quartiers dans le sens de la longueur et retirez la partie centrale.
  • Méthode rapide : Utilisez un vide-ananas , un ustensile qui enlève le cœur tout en gardant la chair intacte.

6. Découpez l’ananas en morceaux appétissants

Une fois le cœur retiré, découpez l’ananas selon votre préférence :

  • En rondelles fines pour une présentation élégante.
  • En dés ou cubes pour une salade de fruits ou un smoothie.
  • En bâtonnets pour un en-cas facile à manger.

7. Une technique bonus pour découper un ananas sans couteau

Saviez-vous qu’il est possible de déguster un ananas sans couteau ? Si vous avez un ananas bien mûr, suivez ces étapes :

  1. Roulez l’ananas sur la table en appuyant légèrement pour détacher la chair des fibres.
  2. Saisissez un des petits morceaux hexagonaux de la peau et tirez doucement.
  3. Vous pouvez ainsi détacher chaque morceau à la main , parfait pour une dégustation ludique !

8. Astuces pour éviter le gaspillage

  • Utilisez l’écorce pour préparer une infusion parfumée.
  • Le cœur peut être mixé pour en faire un jus ou ajouté dans un smoothie.
  • Les feuilles peuvent être compostées pour un jardin plus écologique.

[caption id=“attachment_75503” align=“aligncenter” width=“1920”] ©neaphotographyy/ Unsplash[/caption]


Fini les ananas mal découpés ! Avec cette technique simple et efficace, vous profitez au maximum de la chair savoureuse tout en réduisant les pertes. Testez cette méthode dès aujourd’hui et dégustez votre ananas de la meilleure manière possible.

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Alimentation et médicaments : 7 associations désastreuses à ne pas faire

Associer certains aliments à des médicaments peut créer des interactions désastreuses ! Certains aliments vont jouer sur la biodisponibilité des médicaments, notamment en modifiant l’acidité de l’estomac. Concrètement, ils peuvent diminuer, retarder, augmenter l’absorption du médicament et le passage dans le sang du principe actif qu’il contient. Malheureusement, peu de gens le savent alors que c’est un phénomène assez courant.

Du coup, on oublie de demander conseil au médecin ou au pharmacien et même de lire la notice. Pourtant, cela évite les surdosages ou quelques effets indésirables après l’absorption médicamenteuse. Voici quelques exemples notables d’interactions entre alimentation et médicaments à connaître !

[caption id=“attachment_74846” align=“alignnone” width=“1254”] Crédits : iStock[/caption]

1) L’exemple type d’une association désastreuse entre alimentation et médicaments : le cas du pamplemousse

C’est d’ailleurs un des exemples les plus connus ! En effet, il a le don d’intensifier les effets secondaires des médicaments en augmentant leur efficacité. En plus, ça lui est vraiment spécifique, car les autres agrumes (citrons, oranges…) n’ont pas un effet égal. Alors bien sûr, on n’est pas obligé de le bannir de son alimentation quand on prend des médicaments. Cependant, il faut espacer la consommation du jus de cet agrume et la prise du traitement de 2h minimum.

Aussi, notez que même si tous les médicaments sont impactés, cela touche encore plus deux classes de médicaments. Tout d’abord, il y a ceux contre le cholestérol comme l’atorvastatine, mais surtout la simvastatine dont les effets sont multipliés par 15 en association avec cet aliment ! Or, il peut y avoir des atteintes musculaires graves. Il y a également les immunosuppresseurs contre les rejets de greffes (tacrolimus, ciclosporine…). Ici, il y a un gros risque d’endommager le rein.

2) L’alcool et les médicaments qui réduisent la vigilance

Cet autre exemple connu d’interaction entre alimentation et médicaments n’est sûrement pas une surprise dans cette liste ! On connaît les effets de l'alcool , mais ils sont encore plus notables associés à certains médicaments. Entre les réflexes réduits et la somnolence , c’est un cocktail extrêmement dangereux , notamment au volant. Ici, on peut citer certains antiallergiques, antitussifs, neuroleptiques, antidépresseurs, analgésiques ou tranquillisants. Alors, renseignez-vous bien au préalable.

3) L’alimentation et des médicaments tels que l’aspirine

Souvent, l’aspirine et des anti-inflammatoires comme le paracétamol ou l’ibuprofène sont mal tolérés. Et si la prise à jeun donne une action rapide, on sait que cela donne encore plus de troubles digestifs (diarrhée, brûlures d’estomac, nausées…). C’est pour cela que l’on conseille de les prendre au cours du repas. Néanmoins, ils ne font pas bon ménage avec les agrumes. En effet, le citron, le pamplemousse et l’orange (par ordre décroissant d’acidité) peuvent déclencher ou augmenter les maux d’estomac et douleurs abdominales. Ainsi, cela favorise notamment les fameux reflux acides. Au passage, l’alcool est lui aussi incompatible avec ces médicaments pour les mêmes raisons.

3) Les médicaments anticoagulants et une alimentation riche en vitamine K

La vitamine K se retrouve dans beaucoup d’aliments verts tels que les choux, épinards, choux de Bruxelles ou brocolis . Or, difficile de se dire que des aliments aussi délicieux et sains pourraient ne pas convenir à notre alimentation quand on prend des médicaments. Pourtant, ils sont incompatibles avec les anticoagulants , car ils réduisent leur capacité à fluidifier le sang. Or, les conséquences de cette interaction peuvent être graves. En effet, cela augmente les risques de thrombose (caillots dans les veines). Un malade cardiaque pourrait avoir un accident vasculaire cérébral ou une crise cardiaque à cause de cette association.

4) Les antibiotiques et la caféine

Difficile à croire que la caféine soit dans cette liste des interactions entre médicaments et alimentation. Cependant, elle affecte les traitements antibiotiques divers à différents niveaux. D’abord, elle est connue pour avoir un effet déshydratant. Or, les antibiotiques donnent parfois des nausées et des diarrhées qui font déjà perdre beaucoup de liquides et sels minéraux.

Mais le problème, c’est aussi que les antibiotiques vont augmenter ou prolonger les effets de la caféine et sa concentration dans le sang. En fait, ils empêchent son élimination correcte par l’organisme. Ici, c’est donc plus les médicaments qui affectent l’alimentation. Alors mieux vaut surveiller sa consommation de thés, cafés et sodas. Sinon, gare à l’excitation, aux palpitations, aux tremblements et aux hallucinations ! Les antibiotiques concernés sont surtout ceux contre les infections urinaires, mais pas que ! Par exemple, il y a l’énoxacine, la norfloxacine, la ciprofloxacine et la théophylline.

N.B. : Si vous prenez de la tétracycline, sachez que les produits laitiers réduisent son absorption !

[caption id=“attachment_74844” align=“alignnone” width=“1254”] Crédits : iStock[/caption]

5) La réglisse, ennemie du cœur et de la tension

Bon… le terme “ennemie” est peut-être exagéré. Mais il vous faut savoir qu’elle est incompatible avec les médicaments contre l’hypertension et fait monter la pression artérielle. Aussi, elle peut intensifier les effets secondaires des anticoagulants et ne s’entend pas trop avec les médicaments utilisés contre l’insuffisance cardiaque. En plus, elle peut provoquer un rythme cardiaque irrégulier à cause de son acide glycyrrhizique. Dernière chose, sachez qu’il y a une interaction entre le réglisse et les contraceptifs oraux qui mène à une réduction des taux de potassium dans le corps.

6) Le potassium et certains groupes de médicaments

Sachez que les aliments qui en sont riches ne conviendront pas à ceux qui prennent un traitement contre les insuffisances cardiaques, une tension artérielle élevée et la rétention d’eau (avec la prise de certains diurétiques). Ces médicaments vont augmenter la quantité de potassium dans le corps qui facilite la transmission des signaux électriques aux cellules. En conséquence, cela peut donner lieu à des palpitations cardiaques ou un rythme cardiaque irrégulier. Pour information, on retrouve le potassium dans les bananes , épinards crus, haricots blancs, fruits secs (tomates séchées, abricots secs, pistaches…), etc.

7) Alcool, avocats, bananes, chocolat, saucisson

Ils sont à éviter lorsque vous utilisez un traitement contre les infections bactériennes de type métronidazole (Flagyl) ou linézolide (Zyvoxid). En effet, ces aliments contiennent de la tyramine tout comme les aliments vieillis, marinés, fumés ou fermentés. Or, cet acide aminé risque de faire monter votre pression artérielle. Par ailleurs, il faudra également éviter l’alcool avec le métronidazole. Sinon, vous risquez de souffrir de crampes d’estomac ou de nausées.

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