Fashion Week: Stella McCartney, libre comme un oiseau

Fashion Week: Stella McCartney, libre comme un oiseau

Stella McCartney Spring/Summer 2025, Ready to Wear. Paris Fashion Week. Credits: ©Launchmetrics/spotlight.

Paris - Stella McCartney a défendu, après son défilé parisien lundi, les “milliards d’oiseaux” qui ont été tués pour leurs plumes et appelé l’industrie de la mode à changer ses habitudes.

La créatrice, qui a ouvert la voie à un style durable, a de nouveau lancé son cri de guerre “It’s about fucking time” (il est temps, putain), en référence à un T-shirt qu’elle a porté pour la première fois il y a 25 ans et qui appelait à mettre fin à l’utilisation de la fourrure et des plumes dans le secteur.

La fille de l’ex-Beatle Paul McCartney et de la militante pour les droits des animaux Linda McCartney est conseillère en matière de développement durable auprès de LVMH, qui a pris une participation dans sa marque.

La Britannique se veut de plus en plus en plus combative avec son discours contre la fourrure animale, les déchets dans l’industrie de la mode et, cette fois, vent debout contre un sujet plus niche: celui de l’utilisation de plumes d’oiseaux.

“J’ai abordé les choses d’un point de vue différent”, a expliqué la créatrice après son défilé en plein air près de la Tour Eiffel, où elle a présenté des vêtements haut de gamme fabriqués à partir de divers matériaux, des lentilles au cuir de champignon.

“J’ai pensé aux milliards d’oiseaux tués pour l’industrie de la mode”, a déclaré Stella McCartney à la presse, alors que, “pour moi, ils représentent la liberté, la pureté et la paix”.

Côté création, les motifs aviens ont dominé ce défilé printemps-été, très inspiré par le tailleur, porté sur buste nu paré de bijoux en forme d’oiseaux. La créatrice “voulai(t) un toucher léger, une féminité dans l’envol, une sorte d’apesanteur générale” pour contrebalancer ce qu’elle appelle “la masculinité” de certaines coupes.

L’industrie de la mode est régulièrement critiquée pour son impact sur l’environnement. Plusieurs grandes marques de luxe, notamment en Italie, utilisent encore des peaux et des fourrures exotiques.

Lors du défilé Hermès samedi, des militants de l’organisation PETA ont brièvement interrompu le spectacle pour brandir des pancartes contre l’utilisation de cuirs exotiques, après une tentative similaire chez Dior mardi.(AFP)

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Fashion Week: Balenciaga swingua, Stella McCartney libre comme un oiseau

Stella McCartney SS25 Credits: Launchmetrics

Sur une table de cuisine XXL vestige du passé, Balenciaga a proposé lundi à Paris une collection printemps/été 2025 hétéroclite, inventant le bombers crop top, maximisant les hauts et faisant disparaître les bas.

Le défilé s’est ouvert sur une ligne de lingerie, ambiance boudoir et swing, avec des chaussures-bas-jarretières en jacquard et des gros manteaux de fourrure ambrés.

Le créateur géorgien Demna, qui a expliqué être “revenu aux sources de sa vision” lorsqu’il dessinait “sur un coin de cuisine” de sa grand-mère, a pourtant démultiplié le propos.

Est arrivée ensuite une ligne street-wear avec du jean boot cut ultra taille basse délavé et un très innovant blouson bomber XXL, la “veste cocon” portée bien au-dessus de la taille.

La ligne du soir fut plus classique, noire et rehaussée par le vêtement signature du créateur, le manteau exagérément grand.

Le défilé était organisé au pied des Invalides et avait recréé, en guise de podium, une vaste table de cuisine en bois laqué où les convives de marque, comme Nicole Kidman, Lindsay Lohan et Katy Perry, ont pris place.

“Milliards d’oiseaux”

Stella McCartney, elle, a rendu hommage aux “milliards d’oiseaux” tués pour leurs plumes, exhortant l’industrie de la mode à changer ses habitudes.

La créatrice, qui a ouvert la voie à un style durable, a de nouveau lancé son cri de guerre “It’s about fucking time” (il est temps, putain), en référence à un T-shirt qu’elle a porté pour la première fois il y a 25 ans pour mettre fin à l’utilisation de la fourrure et des plumes dans le secteur.

La Britannique se veut de plus en plus en plus combative avec son discours contre la fourrure animale, les déchets dans l’industrie de la mode et, cette fois, vent debout contre un sujet plus niche.

“J’ai abordé les choses d’un point de vue différent”, a-t-elle expliqué après son défilé en plein air près de la tour Eiffel, où elle a présenté des vêtements haut de gamme fabriqués à partir de divers matériaux, des lentilles au cuir de champignon.

“J’ai pensé aux milliards d’oiseaux tués pour l’industrie de la mode”, a déclaré Stella McCartney à la presse, alors que, “pour moi, ils représentent la liberté, la pureté et la paix”.

Côté création, les motifs aviens ont dominé ce défilé très inspiré par le tailleur, porté sur buste nu paré de bijoux en forme d’oiseaux.

Zimmermann au monoï

La créatrice “voulai(t) un toucher léger, une féminité dans l’envol, une sorte d’apesanteur générale” pour contrebalancer ce qu’elle appelle “la masculinité” de certaines coupes.

La fille de l’ex-Beatle Paul McCartney et de la militante pour les droits des animaux Linda McCartney est conseillère en matière de développement durable auprès de LVMH, qui a pris une participation dans sa marque.

L’industrie de la mode reste cependant régulièrement critiquée pour son impact sur l’environnement. Plusieurs grandes marques de luxe, notamment en Italie, utilisent encore des peaux et des fourrures exotiques.

Lors du défilé Hermès samedi, des militants de l’organisation PETA ont brièvement interrompu le spectacle pour brandir des pancartes contre l’utilisation de cuirs exotiques, après une tentative similaire chez Dior mardi.

Chez Pierre Cardin, lundi, les classiques en néoprène, coupe droite et matières structurées aux allures 60s ont pris une touche plus rétro que futuriste.

La griffe australienne Zimmermann, elle, a fait voyager dans une ambiance de magasin de souvenirs de station balnéaire, odeur de monoï avec sacs en taffetas, colliers ethniques et robes à froufrous.(AFP)

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